11 avril 2007

DEMI-FINALE, Elfic - Troistorrents 59-62

Un baroud d'honneur trop tardif
(La Liberté, mardi 10 avril 2007, Pierre Salinas)


Elfic Fribourg serait-il tombé sur un os trop difficile à ronger? Samedi, deux jours après s’être inclinées à Troistorrents, les Fribourgeoises ont perdu un deuxième match consécutif face à cette même équipe valaisanne. Dur parce que, comme qui dirait, il y avait de la place. «Au contraire du premier, on aborde ce match No 2 avec la bonne attitude», relève Cédric Allemann, l’entraîneur des elfes. «Mais on n’a pas su profiter de leurs hésitations. Parce qu’il y en a eues…» Résultat: une «petite» défaite 59-62. Mais l’obligation de remporter les trois rendez-vous suivants, dont deux à l’extérieur. Vous avez dit mission impossible?
Si Troistorrents, remarquablement adroit jeudi dernier, est tombé de son nuage, il n’en a pas moins fait preuve d’une belle solidarité collective. Et forgé sa victoire en défense, comme de bien entendu. Le tournant? Les neuf premières minutes du quatrième quart, une traversée du désert durant laquelle Elfic Fribourg n’inscrivait que trois points riquiqui, tous sur lancers francs (39e, 52-61).
«On a peiné à construire quelque chose, on était hors timing. De manière générale, on a perdu beaucoup trop de ballons (23) et, encore une fois, péché au rebond défensif», estime Allemann, dont l’équipe se révoltait enfin. On appelle ça de l’orgueil. Et de l’orgueil, Pauline Seydoux et ses
potes, qui sont revenues de nulle part pour se hisser jusqu’en demi-finale des play-off, en ont à revendre.
Bref, alors que tout le monde n’ignorait plus l’issue de ce deuxième match, Audrey Gattoni réussissait un petit tir primé… qui serait passé totalement inaperçu si, quelques secondes plus tard, Sarah Kershaw n’imitait pas sa jeune coéquipière (40e, 58-61). Branle-bas de combat sur le banc fribourgeois. Objectif: commettre la faute le plus vite possible afin de bloquer le chrono,
qui affiche encore 6 secondes au tableau. Le temps pour Jessica Kellogg, l’excellente Américaine de Troistorrents, et Brittany Wilkins de marquer un lancer franc, c’est tout. Le réveil des elfes avait sonné trop tard…
Celui de Simona Soda est-il réglé sur l’heure d’hiver? Encore une fois, la Croate est passée au travers. Légèrement malade samedi, Soda semble nourrir un complexe Lamisha Augustine, une intérieure US qui ne lui laisse aucun accès vers le cercle. Sans Wilkins et sans une Soda bien dans sa tête, la mission d’Elfic Fribourg s’avère bien compliquée. Elle se poursuivra dans deux semaines, finale de la Coupe de Suisse, pour laquelle Troistorrents a fait le plein de confiance, oblige.
ELFIC-TROISTORRENTS 59-62
(20-24 13-10 14-11 12-17)
Elfic Fribourg: Vuckovic 3, Cochand 10, Kershaw 16, Gattoni 3, Wilkins 19, Seydoux 4, Soda 4.
Troitorrents: Garcia 0, Donnet 0, Hazuchova 6, Augustine 19, Dealbi 4, Kellogg 21, Gashi 0, Hauser 4, K. Clément 8.
Série: 2-0 pour Troistorrents

Britt Wilkins, la fin d'une parenthèse

L'Américaine disputait samedi son dernier match avec le maillot d'Elfic Fribourg. Son avenir? Faire sa place dans le meilleur championnat du monde: celui de la WNBA.
(La Liberté, mardi 10 avril 2007, Pierre Salinas)

Samedi, match No 2 des demi-finales des play-off. C’est la mi-temps. Elfic Fribourg et Troistorrents ressortent des vestiaires sans certitude aucune. Les moues sont sévères, les visages concentrés. Brittany Wilkins, elle, a les yeux baladeurs. Qui cherchent-ils? Soudain, son regard se braque et son visage s’illumine. Sourire aux lèvres, l’Américaine de bientôt 24 ans inscrira dix points dans le troisième quart-temps. Dix points qui n’empêcheront pas la défaite des elfes mais qui suffiront à raviver les regrets. Le lendemain, en effet, Wilkins embarquera dans un avion long-courrier. Destination Sacramento et la WNBA, l’équivalent de la NBA chez les dames. La fin d’une parenthèse pour celle qui avait atterri au début janvier sur les bords de la Sarine. Et qui a contribué à relancer une équipe longtemps dans la panade.

«Une vraie pro»
Brittany Wilkins, c’est 14 matches, 16 points et 7 rebonds de moyenne (19 points et 10 rebonds en demi-finale). C’est une amitié solide que la native du Nebraska a nouée avec certaines de ses coéquipières, Sarah Kershaw la première. C’est aussi ce petit message d’adieu adressé à son entraîneur, Cédric Allemann. «C’est elle qui part et c’est elle qui nous écrit une carte. Preuve que «Britt» a beaucoup de coeur. Malgré des débuts mitigés, on perd une joueuse intéressante.
Parfois naïve, parce que c’était sa première expérience à l’étranger, mais toujours très appliquée. Une vraie pro», estime Allemann.
Brittany Wilkins, c’est enfin un journal intime, des petits bouts de vie «made in Switzerland» qu’elle rédigeait régulièrement pour le site web des Sacramento Monarchs, le club qu’elle a quitté et qu’elle espère réintégrer dans quelques semaines. Cuisine (pas toujours très ragoûtante…), voyages, coups de blues: l’Américaine n’a rien oublié. L’occasion pour l’internaute de partager le quotidien d’une joueuse de basket US qui découvre l’Europe.
«J’avais reçu des offres de Russie ou de Turquie, deux pays où les championnats sont plus relevés mais où la qualité de vie n’est pas la même qu’en Suisse», avoue celle qui a profité de
ces quatre mois sur «sol neutre» (dixit Wilkins) pour jouer les touristes. «Je suis allée à Rome,
Londres et même en Irlande.» Et le basket? «J’ai le sentiment d’avoir progressé, notamment
en attaque. Maintenant, ma défense n’est pas encore à niveau. Je dois vraiment pouvoir faire
mieux», analyse-t-elle.


Le camp d’été
Faire mieux: une nécessité pour Brittany Wilkins, qui n’a pas encore décroché de contrat avec les «Monarques» de Sacramento. «L’année dernière, j’étais la fille du bout du banc. Après, je suis devenue la première remplaçante, celle qui intégrait l’équipe lorsqu’une joueuse se blessait. J’espère vraiment avoir ma chance cette fois-ci. Je suis assez confiante puisque, au jour d’aujourd’hui, Sacramento n’a pas encore engagé de pivot remplaçant. A moi de faire mes preuves et d’être physiquement et mentalement assez résistante durant le camp d’été.» Le camp d’été, passage obligé pour tous ceux et celles qui rêvent d’évoluer dans le meilleur championnat du monde.


«En espérant…»
Samedi, 19 h 30. Brittany Wilkins papote. Bientôt, elle fera ses adieux à la salle Sainte-Croix. Au fait, qui son regard avait-il croisé quelques minutes auparavant? «Celui de quelques amis qui m’ont fait prendre conscience que je vivais mes derniers instants avec cette équipe. J’ai voulu en profiter, voilà tout. Aujourd’hui, je suis triste et frustrée. Triste parce que ce je quitte des filles sympas. Frustrée parce que je pars sur une défaite alors que la série n’est pas terminée. En espérant qu’elles réussiront à faire pencher la balance du bon côté…»


07 avril 2007

DEMI-FINALE, Troistorrents - Elfic 84-68

"Réenfiler le bleu de travail"
Fin de série pour Elfic, qui chute lourdement à Troistorrents (84-68). Un match N°1 des demi-finales riche en enseignements. Le N°2, c'est pour ce soir déjà.
(La Liberté, samedi 7 avril, Pierre Salinas)


«Toute belle série a une fin. On ne va pas cracher sur la nôtre, mais le moment est venu de passer à autre chose et de réenfiler le bleu de travail en match. Parce qu’à l’entraînement, on ne l’a jamais quitté.» Jeudi soir, 22 h et des poussières. Les couvercles de casserole des supporters de Troistorrents ne claquent plus. Mais sur le visage rougi de Cédric Allemann, la marque du camouflet que les elfes viennent de subir est encore vive. Elfic Fribourg n’avait plus perdu depuis six matches, 240 minutes d’invincibilité qu’une lame de fond a englouties avec perte et fracas.
Méfiez-vous des eaux qui dorment, qu’ils disaient… Deuxième derrière Université Neuchâtel à
l’issue de la saison régulière et donc exempté des quarts de finale, Troistorrents n’avait plus disputé de match officiel depuis le 21 mars. Comment les Valaisannes allaient-elles gérer ce premier rendez-vous des demi-finales? La réponse n’a pas tardé à tomber. Après 3’29, Troistorrents menait déjà 11-2. Puis 22-7 après 7’16. Bref, à la mi-temps (49-32), tout était dit. «On a pris une belle gifle mais, au moins, on n’a pas tendu la joue droite», soupire l’entraîneur fribourgeois qui, ce soir (17h30), aura une belle revanche à prendre. Une chose est sûre: les elfes ne sont pas né(e)s idiot(e)s. Et sauront retenir les leçons.

Le début de match
Troistorrents n’est jamais aussi fort que lorsqu’il peut courir et inscrire des paniers faciles en jeu
de transition. Empêcher Lamisha Augustine (25 points, 14 rebonds de moyenne) et ses potes de
s’enflammer: sur le papier, le plan d’Elfic Fribourg avait de la gueule. «Mais nous avons joué à
rebours de ce qui était prévu», peste Allemann.
Un chiffre contrarie particulièrement le coach fribourgeois: trois, comme les trois minuscules fautes commises par Troistorrents en première mi-temps. Du jamais vu. Preuve que la défense chorgue – «la clé de toute série de play-off», estime l’entraîneur Marc Overney – a parfaitement tenu le choc.
Preuve, surtout, qu’Elfic a manqué de culot. Malgré ses 15 points, Simona Soda, pour ne citer qu’elle, a semblé longtemps hésitante, comme assommée par la réussite insolente de Troistorrents à trois points (10/14 après 20 minutes, 14/23 au total). Bluffant.

Jessica Kellogg
Une pure shooteuse s’est mise particulièrement en évidence (doux euphémisme): Jessica Kellogg. Tenez-vous bien: l’Américaine de 25 ans affiche une statistique de 11 sur 12 à trois points. Un bilan extraterrestre. «Mais on l’a laissée devenir extraterrestre, parce qu’on n’avait pas l’oeil du tigre!», rétorque Allemann.
Qu’aurait-il fallu faire? «Kellogg a été impressionnante, mais il ne faut pas oublier que quatre joueuses travaillent pour elle. Nous n’avons pas suffisamment coupé les lignes de passes. Je n’oublie pas que lorsqu’on l’a «travaillée» plus physique, c’était mieux.» Vrai qu’accrochée aux basques de l’arrière américaine, Pauline Seydoux a fait du bon boulot. Or, une seule mauvaise sortie d’écran aura suffi à tout faire capoter. Elfic revenu à 9 points (30e, 58-49), devinez qui s’empressait de remettre Troistorrents à flots? Kellogg pardi! Elfic revenu à 10 points (37e, 72-62), devinez qui tuait tout espoir de retour dans l’oeuf? Jessica Kellogg, pure shooteuse, vrai tueuse.

Les intérieurs
Avec Pauline Seydoux, Sarah Kershaw et surtout Brittany Wilkins (19 points), Elfic Fribourg a des arguments offensifs à faire valoir dans la raquette. Pourquoi ne pas les avoir utilisés davantage? D’autant que Wilkins, qui disputera ce soir son dernier match avec le maillot fribourgeois avant de retrouver la WNBA, semble remontée.
Jeudi, lors des deux derniers quarts, la joueuse de Sacramento a dominé le duo Clément/Dealbi, plus lourd, sans jamais donner l’impression de forcer. Mieux, la droitière aux vrais mouvements de pivot s’est découvert une main gauche plutôt fiable. «On aurait dû plus s’appuyer sur nos intérieures, c’est sûr. Nos ailières n’ont pas assez affronté l’adversaire non plus», analyse Cédric Allemann, qui espère pouvoir compter sur deux étrangères en forme au même moment. Ce soir pourquoi pas?

Troistorrents - Elfic 84-68
Troistorrents: Garcia 0, Donnet 2, Hazuchova 16, Augustine 18, Dealbi 6, Kellogg 38, Gashi 0, Hauser 4, K. Clément 0.
Elfic Fribourg: Vuckovic 6, Cochand 11, Kershaw 7, Gattoni 0, Diederich 0, Wilkins 19, Seydoux 10, Soda 15.
Série: 0-1

05 avril 2007

"Elfic n'a rien à envier aux autres"

Vainqueur de Martigny, Elfic Fribourg retrouvera une deuxième équipe valaisanne en demi finales: Troistorrents.Que peuvent espérer les Fribourgeoises? «A mon avis, c’est du 50-50, même si nous n’avons pas l’avantage du terrain», estime Flora Cochand. Une chose est sûre: Cédric Allemann et ses filles n’ont pas fini de suer à l’entraînement. «On est en confiance, même si, à certains moments, on a eu un peu de chance. Mais la chance, on la provoque. Ce soir (hier) par exemple, on n’a pas été dans le bon timing quasiment durant tout le match. Mais on s’en sort quand même.» La patte des grandes équipes? Laurent Plassard, entraîneur de Martigny: «Elfic n’a rien à envier aux autres. Je trouve d’ailleurs que les Fribourgeoises ont été sous évaluées. Avec Brittany Wilkins et le retour de Pauline Seydoux, elles ont gagné en taille. Simona Soda a longtemps joué pour elle. Aujourd’hui, elle joue pour l’équipe, alors que Sarah Kershaw et Flora Cochand font depuis longtemps partie des meilleures joueuses suisses.»
(La Liberté, vendredi 30 mars 2007, Pierre Salinas)

Elfic a de la suite dans les idées

Sixième victoire consécutive d’Elfic Fribourg, qui mate 73-62
Martigny avec autorité mais sans génie. Place aux demi-finales, dès jeudi à Troistorrents.
(La Liberté, vendredi 30 mars 2007, Pierre Salinas)

Parce qu’il est revenu de nulle part, Elfic n’en sera que plus dangereux. Oui, on parle des Fribourgeoises au futur de l’indicatif. C’est que les championnes de Suisse en titre ont de la suite dans les idées. Hier, elles ont signé une sixième victoire consécutive. Mieux, alors qu’elles n’étaient pas favorites, elles ont éliminé Martigny, dossard No 3 à l’issue de la saison régulière, en deux petits matches. Le score du dernier? 73-62. Net mais non pas sans bavure, preuve que les elfes savent gagner même en jouant mal. Troistorrents, qu’Elfic défiera dès jeudi dans une demi-finale au meilleur des cinq manches, est averti. Caméra au poing, les Chorgues n’ont d’ailleurs rien loupé...

«On s’entraîne mieux»
«On nous attendait pas mais on est encore là. Ça commence à être agréable», sourit Flora Cochand. La meneuse d’Elfic en a bavé. «En février, j’étais au fond du trou, je broyais du noir, j’en avais ras-le-bol», dit-elle. Or, à l’image de toute une équipe qui pensa longtemps avoir raté le train des play-off, la Vaudoise a su prendre le bon wagon. Ce qui a changé? «Il y a tout un impact psychologique dans cette transformation. Sans être trop «fleur bleue», quand les résultats n’étaient pas là, on a su rester ensemble. Maintenant, on a davantage de plaisir à l’entraînement, donc on s’entraîne mieux. Et puis, nous sommes dans une spirale positive…»
Martigny ne peut pas en dire autant, lui qui a perdu hier sa quatrième partie d’affilée et… ces dernières illusions. Des illusions, les Valaisannes en avaient-elles encore à l’heure de faire le déplacement de la salle Sainte-Croix? «Même si l’envie était là, il n’y avait pas cette fraîcheur qui nous fait faire les bons choix», admet Laurent Plassard, un entraîneur abattu mais philosophe. «Cette saison, nous avons longtemps joué avec une seule étrangère. Ce soir (hier soir), sans doute avons-nous touché les limites d’un groupe dont le contingent est restreint.»

Vuckovic sur le buzzer
Vrai que ce match No 2 des quarts de finale ne fut de loin pas flamboyant. La première mi-temps fut même médiocre, le quart initial catastrophique. Après dix minutes de jeu, Elfic n’avait
réussi que quatre paniers sur 17 tentatives, alors que Martigny avait déjà perdu 11 ballons. «Les
deux équipes étaient crispées par l’enjeu», analyse Cédric Allemann. «Ce qui me plaît, c’est que nous avons toujours été présents en défense.» A la pause, le tableau affichait 30 partout, moment que les elfes choisissaient pour prendre leur envol. «Dans les vestiaires, j’ai demandé aux joueuses de se lâcher, de pénétrer et de ne pas avoir peur de shooter.»
Les voeux de l’entraîneur ont été exaucés. Sarah Kershaw, offensivement retrouvée, se révoltait la première, avant que Mirela Vuckovic (19 points) ne prenne admirablement le relais. Pour ceux qui ne le sauraient pas, Vuckovic est la joueuse d’Elfic qui dégaine plus vite que son ombre. Un premier tir primé offrait 18 points d’avance aux Fribourgeoises (28e, 48-36). Le second tombait de sept mètres sur le «buzzer» du troisième quart. Martigny a eu beau tout tenter, passer en défense de zone ou en presse tout-terrain, il ne s’en relèvera jamais…
ELFIC -MARTIGNY 73-62
(13-12 17-18 23-14 20-18)
Elfic Fribourg: Vuckovic19, Cointre 1, Cochand 6, Kershaw 16, Gattoni 0, Diederich 0, Wilkins 7, Seydoux 4, Soda 20.
Martigny: Camesi 14, Cleusix 5, Saudan 2, Perry 17, M. Giroud 14, Rosset 0, Martin 0, Moix 10.
Série: 2-0. Elfic affrontera Troistorrents en demi-finale

20 septembre 2006

Tournoi amical de Cossonay, les 16 et 17 septembre

Elfic - Martigny 22-75
Elfic - Reussbühl 10-58
Elfic - Lancy 42-50
Elfic - Morges 32-39


L'équipe sacrée vice-championne suisse en benjamines la saison passée se frotte à la dure réalité de la catégorie supérieure. Avec plus de la moitié des filles de l'équipe qui sont encore en âge benjamines, le pari est osé, mais le club à fait monter l'équipe en bloc. Se présentant avec deux titulaires blessées et avec quatre débutantes qui pour finir ne prendront pas de licence cette saison, Elfic a fait preuve de courage et de combativité, surtout lors de ces deux derniers matchs. Martigny et Reussbühl compteront certainement parmi les 4 meilleures équipes suisses de la catégorie cette année.